Actualités - Droit social



Contrat de sécurisation professionnelle : quelle efficacité pour le retour à l'emploi ?

01/05/2017

La Dares et l’Unédic publient, en mars 2017, les résultats d’une enquête menée en 2015 auprès de bénéficiaires d’un contrat de sécurisation professionnelle (CSP) afin d’évaluer l’efficacité de ce contrat en matière de retour à l’emploi. Créé en 2011, le CSP permet à certains salariés licenciés économiques (salariés d’entreprises de moins de 1 000 salariés ou d’entreprises en redressement ou liquidation judiciaires) de bénéficier de mesures favorisant un retour accéléré à l’emploi durable.

53% des bénéficiaires ont retrouvé un emploi ou créé une entreprise au bout de 18 mois

Le contrat de sécurisation professionnelle ne semble pas accélérer le retour à l’emploi, puisqu’en moyenne, ses bénéficiaires accèdent pour la première fois à un emploi 10 mois après leur inscription à Pôle emploi contre 8 mois pour les autres demandeurs d’emploi.

Cette reprise d’emploi plus lente s’explique par les caractéristiques des bénéficiaires du CSP qui sont, en moyenne, plus âgés par rapport aux autres chômeurs et ils ont occupé leur précédent emploi plus longtemps avant leur licenciement. Ils sont aussi moins nombreux à être intéressés par la création d’entreprise. Enfin, ils entrent davantage en formation que les autres demandeurs d’emploi. 

Cependant, au bout de 18 mois, les bénéficiaires du CSP ont 1,3 fois plus de chance d’être en emploi stable (contrat à durée indéterminée ou contrat d’au moins 6 mois) et 1,4 fois plus de chance d’être en emploi salarié que tous les autres demandeurs d’emploi interrogés. 60% de l’ensemble des demandeurs d’emploi interrogés estiment que la formation qu’ils ont suivie a joué un rôle déterminant dans leur reprise d’emploi.

Un retour à l’emploi en faisant des concessions dans 80% des cas

Pour accéder à un emploi, huit bénéficiaires du CSP sur dix ont dû faire des concessions (rémunération, horaires de travail particuliers, etc).

Ainsi, 30% des bénéficiaires de CSP ont accepté un déclassement ; 57% ont dû consentir une baisse de salaire contre environ 50% pour les autres publics. 70% de ceux qui occupent un emploi à temps partiel souhaiteraient travailler plus d’heures. 82% des bénéficiaires du CSP se déclarent néanmoins satisfaits de leur nouvel emploi.

Source.  www.vie-publique.fr


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